Le 8 mars, une date symbolique à l’échelle mondiale, a été marquée en Haïti par une série d’événements visant à rappeler l’importance de la lutte pour les droits des femmes et leur autonomisation. À cette occasion, Madame Régine Abraham, membre du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), a honoré de sa présence la cérémonie organisée par le ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes, où elle a été accueillie par Madame la ministre Pédrica SAINT-JEAN.
Un engagement réaffirmé pour les droits des femmes
Lors de son intervention, Madame Régine Abraham a tenu à rappeler la véritable signification du 8 mars : une journée de commémoration, de mobilisation et de lutte. Elle a insisté sur le fait que cette date ne doit pas être perçue comme une simple fête, mais comme un moment de réflexion sur les combats menés à travers l’histoire pour l’égalité des sexes et la reconnaissance des droits des femmes.
Revenant sur l’origine de cette journée, elle a évoqué les luttes ouvrières du début du XXe siècle et l’officialisation du 8 mars par les Nations Unies en 1977. À travers ces rappels historiques, elle a souligné que la quête de justice, de respect et de dignité pour les femmes reste un enjeu permanent et universel.
Un thème porteur d’espoir et d’action
Le thème de cette année, « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », traduit en créole par « Pou tout fanm ak tifi : dwa, egalite ak otonomizasyon », a été au cœur des échanges. Madame Abraham a insisté sur le fait que ces mots ne sont pas qu’un slogan, mais une exigence fondamentale pour la construction d’une société plus juste et inclusive.
Elle a rappelé que les droits des femmes ne sont pas négociables et qu’ils doivent être garantis par des actions concrètes. Pour elle, l’autonomisation des femmes et des filles est un levier essentiel pour atteindre cette égalité. Une femme autonome est une femme qui a accès à l’éducation, qui peut s’émanciper économiquement et qui peut prendre part aux décisions qui affectent sa vie et celle de sa communauté.
« Une société qui refuse aux femmes cette autonomisation se condamne elle-même à l’injustice et au retard », a-t-elle déclaré avec conviction.
Un appel à l’action pour une Haïti plus équitable
Dans son discours, Madame Régine Abraham a aussi mis en lumière le rôle essentiel des femmes haïtiennes dans le développement économique et social du pays. Elle a salué le courage des Madan Sara, ces femmes commerçantes qui parcourent le pays pour approvisionner les marchés, et a reconnu la résilience des mères qui, malgré les défis économiques et sécuritaires, prennent en charge l’éducation et le bien-être de leurs enfants.
Elle a également insisté sur l’urgence de valoriser les contributions des femmes dans tous les secteurs de la société, en particulier dans un contexte où la jeunesse haïtienne est en quête de repères et de modèles inspirants.
L’engagement du Conseil Présidentiel de Transition
Le Conseil Présidentiel de Transition, à travers l’intervention de Madame Abraham, a réaffirmé son engagement aux côtés du ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes pour améliorer la situation des femmes en Haïti. Cet engagement se traduira par :
Un renforcement des dispositifs de soutien aux survivantes de violences basées sur le genre
L’amélioration des structures d’accueil et d’accompagnement
Une garantie d’accès rapide et efficace à la justice pour les victimes
La promotion de politiques publiques en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation économique des femmes
Vers un avenir plus juste et équitable
Madame Régine Abraham a conclu son intervention en lançant un appel à l’unité et à la mobilisation collective. Elle a souligné que la lutte pour les droits des femmes ne concerne pas uniquement les femmes, mais l’ensemble de la société.
« Lorsqu’on prive une femme de ses droits, c’est toute la société qui s’affaiblit. Lorsqu’on entrave l’autonomisation d’une femme, c’est toute une nation qui se prive de son plein potentiel », a-t-elle affirmé avec force. En cette Journée Internationale des Droits des Femmes, le message est clair : l’égalité, l’autonomisation et la justice pour toutes les femmes et les filles sont des impératifs pour bâtir une Haïti plus forte et plus prospère.
Bureau de Communication de la Présidence